vendredi 8 juillet 2011

« La Première Leçon du Sorcier » de Terry Goodkind

Titre original: « Wizard's First Rule »
Genre: Fantasy
Éditeur: Bragelonne
681 pages

         Un très bon livre. Sa lecture est plaisante et assez facile. Mais il ne m'avait pas surpris. J'ai eu droit à ce à quoi je m'attendais en l'achetant.
         L'histoire reprend les schémas « traditionnels » de la Fantasy, cependant l'auteur y ajoute quelques variantes intéressantes. Un jour, Richard Cypher, sauve une jeune fille, Kahlan, d'un groupe des soldats sous les ordres de Darken Rahl. Richard et Kahlan tombent immédiatement amoureux. Cependant l'amour leur est interdit, car Kahlan est une Inquisitrice. Elle a donc des pouvoir magiques: elle peut transformer les hommes en ses esclaves. De plus, Rahl manigance la conquête de monde grâce aux trois boîtes d'Orden. La troisième boîte ne doit sous aucun prétexte tomber dans ses mains. Ni d'ailleurs Richard, qui est le seul à avoir des instructions de leur utilisation. Zedd, le sorcier, nomme celui-ci un Sourcier en lui donnant un épée magique.
         C'est assez banal, il faut admettre... Mais c'est bien écrit, et c'est divertissant. Le voyage de Richard, plein des divers périples, nous entraîne facilement (sauf les 100 premières pages où il y avait trop des descriptions inutiles). Ce livre, sans problème, peut se faire lire durant un seul weekend. La seule remarque que j'ai à faire c'est le déroulement final de l'histoire. Aucune surprise. En commençant le livre, je connaissais déjà la fin. C'est là tout le problème des histoires schématiques... Je suis déçue sur ce point-là.
         L'une des variantes intéressantes (dont j'ai parlé plus tôt) ce sont les personnages. Tous les amis de Richard sont sympathiques, et chacun a son caractère bien à lui. Celui que j'ai aimé le plus c'est Zedd. Mais j'apprécie aussi beaucoup Rachel. Pour un héros d'une fantasy aussi schématique, Richard est un personnage peu banal. Il est bien sûr « bon », mais de temps en temps il est égoïste, n'écoute pas son mentor (Zedd), est têtu, etc. Denna est très bien présentée. Sa folie, son enfance torturé, sa souffrance, son travail qui l'oblige à être violent, sa conception totalement « tordue » de l'amour... C'est un bourreau, mais il y a des moments où on ne peut pas s'empêcher d'avoir de la peine pour elle. Je pense que c'est l'un des  personnages les plus « fort », « frappant » de ce livre. Darken Rahl, le tyran, est l'un des rares méchants de la Fantasy qui m'a fait froid dans le dos.
         Dans livre, j'aime beaucoup le concept de la magie de l'épée. Il y a eu déjà des tas des épées magiques dans la Fantasy... Mais pas une comme ça: l'idée de double tranchant (de la souffrance physique attaché au fait de s'en servir) me plaît. C'est curieux et original.
         La construction de cet univers est très détaillée (la politique, les croyances...). L'auteur invente beaucoup de nouvelles créatures, comme également des fonctions: les Inquisitrices (Kahlan), les Mord-Siths (Denna), le Sourcier (Richard)...
         Comme je l'ai déjà dit, c'est un très bon livre... Je le conseille vivement.

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