samedi 8 janvier 2011

"L'apprentie du magicien" Trudi Canavan

 « L’apprentie du magicien » Trudi Canavan
Préquelle de « La trilogie du magicien noir »



Titre original : « The Magician’s Apprentice »
Genre : fantasy
Editeur : Bragelonne
546 pages

      Ce livre m’a déçu. Pour Canavan il est très moyen. Il ne représente pas de tout la même qualité que « L’Age de Cinq ».
      L’histoire débute d’une façon assez intéressante. Voilà qu’on fait connaissance avec Tessia, la fille d’un guérisseur d’un village tranquille, qui semble ne rien menacer. Cette fille-là inspire qu'à une seule chose : devenir elle-même guérisseuse. Pourtant ses rêves peuvent être contrariés par la découverte soudaine de ses pouvoirs magiques… On rencontre aussi Hanara, esclave d’une magicien sachanien (Tokado), battu puis abondonné à son sort. Il n’arrive pas à gérer la liberté… et suppose que Tokado viendra le chercher. Au fil des pages Sarta apparait. C’est une jeune femme qui est allée vivre avec son père idéal au Sachaka. Hélas, celui-ci se révèle d’être qu’une illusion ! Au fond une guerre entre Kylarie et Sachaka se prépare.
      Voilà qu’on a des ingrédients pour un bon roman, peut-être pas original, mais avec de suspense… Mais dommage, Canavan n’arrive pas à tenir le rythme. Elle nous fournit des descriptions immenses (la nature, l’apprentissage…) qui suppriment sans pitié le suspense. Puis les dialogues ne vont pas mieux ( si longs !). Je ne peux m’empêcher d’écrire : TROP DE GUERRE ! Tout au long de livre : la guerre, la guerre et encore la guerre ! Le problème principal de Canavan ce sont les longueurs, tout simplement !
      Pour « L’Age de Cinq » j’admire l’originalité de l’univers. Ici je n’ai pas ressenti le même sentiment. Encore un monde à la Moyen Age, encore la magie et apprentissage, encore un héros principal extrêmement doué, encore la guerre… et même des pierres ayant des pouvoirs spéciaux. Oui, cela parait familier, très familier.
      Les héros sont un peu « plats ». Je ne me suis pas attachée ni à Tessia, ni à Dakon, ni à Jayan. Les seuls personnages que j’aime sont Sarta et Hanara. Les caractères noirs (Tokado et la campagne) ne sont pas de tout crédibles d’après moi.
      Personnellement, ce livre étant une préquelle, ne m’a pas donné envie de lire  « la trilogie du Magicien noir ».
      A la place de celui-ci je conseille de lire plutôt « La Prêtresse blanche » si vous voulez faire connaissance avec T. Canavan.

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