lundi 28 février 2011

"Je suis une légende" Richard Matheson

« Je suis une légende » Richard Matheson

Titre original : « I am legend »
Genre : science fiction
Editeur : Folio SF
228 pages

      Un livre génial et frappant. Il m’a impressionné.
      J’ai fait déjà une rencontre, assez moyenne, avec quelques nouvelles de ce auteur. Donc la qualité de ce livre m’a beaucoup surpris. Je ne regrette pas d’avoir donné une deuxième chance aux œuvres de Matheson.
      Un jour les humains (et certains animaux) commencent à tomber malades… A cause de cette maladie ils deviennent des « vampires », des bêtes obligés à se nourrir de sang. Finalement tous sont malades sauf Robert Neville, le héros principal, qui continue à vivre dans ce milieu hostile. Il se crée un but à atteindre. C’est-à-dire il recherche un remède contre la maladie, pourtant il a conscience que cela ne fonctionnera jamais. Il remplit également l’un de ses derniers devoirs envers l’humanité en partant chaque jour tuer les « vampires ». On « rencontre » aussi Ben Cortman, un malade qui relie notre héros principal à sa vie ancienne qu’il renie. De plus chaque nuit Neville est tenté de mourir. 
      Ce livre parle beaucoup de la solitude. Le dernier des hommes accepte et s’habitue à sa solitude en répétant tous les jours les mêmes gestes qui construisent sa vie. Cependant les souvenirs de sa femme et de son enfant ne cessent de le hanter. Et même s’il accepte sa solitude, il s’imagine encore la rencontre avec un autre humain.
      Cette histoire est assez inhabituelle. C’est la fatalité qui règne. Il n’y a aucun espoir. Même la rencontre avec la femme peut-être humaine n’a pas de sens, car deux personnes ne sauveraient pas la planète de toute façon.
      On y parle aussi de l’habitude. Finalement c’est l’habitude qui gagne. Robert Neville, n’a-t-il pas peur au moment où il a cru qu’il a retrouvé un humain ? Cela changerait tant ses habitudes ! De plus au moment où le héros devrait fuir ne reste-t-il pas chez lui ? Il ne peut quitter sa maison même quand sa vie en dépends. On lui donne la chance de changer, de commencer une nouvelle vie… Mais il ne le veut pas. Finalement ce ne sont pas tellement les « vampires » qui l’empêchaient de partir ! Il est devenu prisonnier de ses habitudes.
      La fin m’a énormément surpris ! Il y a qu’une chose à dire : « C’est la majorité qui définit la norme… »
      C’est un livre qui ne raconte pas la fin de monde, mais seulement le commencement d’une ère nouvelle.
      En quelques mots, c’est un livre très bien écrit. Des phrases simples, des mots simples, mais toujours à leurs place. L’histoire est très bien rythmée.  Le personnage principal est très complexe et « vivant ».
      On peut interpréter cette histoire à plusieurs façons. Mais une chose est sûre – elle donne à penser.

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